Article par Alice Baril

La journée du 7 juin commence par un merveilleux déjeuner confectionné avec beaucoup de soin et un soupçon d’amour par Ariane et Louis-Philippe. Après un peu de vaisselle, nous avons eu du temps pour perfectionner nos oraux. Ceci était parfait, car Sarah et moi étions les premières à passer.

IMG_0134

Par la suite, nous avons eu un topo avec notre jolie capitaine Ariane. La présentation a été construite en deux parties. Pour commencer, nous avons observé les cartes. Nous avons appris à nous repérer sur celles-ci et l’importance des unités de mesure avec lesquelles elles sont construites. Nous avons poursuivi avec la météo et le phénomène des marées. Le sujet était très complexe alors le premier officier Peter, à l’aide d’une orange, d’une lime et d’un melon miel, a réussi à nous faire comprendre le mouvement de la lune et du soleil et leur effet sur les marées!

IMG_0136

Notre cerveau était déjà bien solicité en ce début de journée, alors il était temps de bouger un peu. C’est avec Alexis que nous nous sommes mis à la tâche de lever l’ancre. Peter nous attendait également sur le pont, car le temps était parfait pour faire un peu de voile. Ce dernier nous a montré avec soin comment monter les voiles.

IMG_0137

IMG_0140

IMG_0142

Bien que le vent était léger, nous avons fait la moitié du trajet à voile. Ce qui a inspiré un autre topo de notre capitaine sur les allures. Nous avons compris comment il est possible de faire de la voile. Pour que cela soit possible, nous devons avoir des allures portantes, c’est-à-dire que nous devons avoir le vent dans le dos. Il est impossible de faire de la voile avec le vent dans le visage. On appelle ceci des allures montantes. Une fois ceci compris, elle nous a expliqué comment placer les voiles afin d’utiliser le vent à sa pleine capacité. C’est le principe de choquer ou border les voiles, qu’on peut comparer à ouvrir ou fermer ces dernières avec des angles bien distincts.
Lorsque le topo fut terminé, plusieurs ont été pris de mal de mer, alors Bruno nous a occupé l’esprit en nous faisant travailler. Nous avons donc huilé le pont ainsi qu’enlever le rouille. Ceci a aidé certains alors que pour d’autres, le mal de mer a remporté la bataille. Une fois les voiles fermées, nous avons utilisé le moteur pour se rendre au mouillage qui se situait entre les Îles du Petit et Grand Caoui. Malgré les vagues, nous nous sommes rendus sans trop de difficulté. Nous nous sommes mis à table et avons mangé comme des rois. La journée s’est terminée avec un superbe coucher de soleil derrière la montagne. Un rêve quoi !
Bien que cette journée aille été chargée, une chose m’a profondément marquée. Pour faire de la voile, il faut du vent, mais ce dernier dépend de la météo. Toutefois, les changements climatiques affectent celle-ci. L’humain aurait donc intérêt à faire attention, car lorsque nous sommes sur un bateau on dépend entièrement du vent.