Article par Ariane Boyer
En ce beau vendredi matin pluvieux, nous nous sommes tous rassemblés devant le Centre Sportif d’Édouard-Montpetit. Le départ tant attendu eût lieu autour de 8h45 avec un peu de retard. Le fautif? Jean-Pascal Larin, qui fut rapidement pardonné. Notre long périple, qui débuta à Longueuil, se poursuivit à Saint-Joseph-de-la-Rive. Ici, nous nous sommes arrêtés pour dîner à la pluie (au grand désarroi de Louis-Philippe) et visiter le Musée maritime du Charlevoix qui relatait l’histoire du port qui servait à l’entrerosage des goélettes durant l’hiver

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Au courant de notre visite guidée, nous avons appris plusieurs faits saillants. Par exemple, qu’une durée de vie d’une goélette étant d’environ trente ans et qu’elle pouvait transporter 500 tonnes de marchandises. La survie économique et sociale des villes de la Côte-Nord dépendait de ces bateaux puisqu’ils étaient essentiels au transport des ressources dont les villages avaient besoin, car il n’y avait pas de routes terrestres pour les relier entre elles. Les échanges se faisaient donc par voie maritime.

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Ensuite, suivis de la guide passionnée, nous avons visité deux bateaux remisés : le Saint-André et le Marie-Clarisse. Grâce aux nombreuses rénovations au fil du temps, nous avons eu la possibilité de monter à bords des deux navires rustiques datant des années cinquante. La visite dura un peu plus d’une heure et se termina par des remerciements bien mérités.

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Rassasiés et comblés par une visite enrichissante, nous repartions en autobus en direction de Tadoussac. Après un passage rapide par La Malbaie et ses routes dignent d’un manège, nous avons pris un traversier pour traverser le fjord du Saguenay.

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À la grande tristesse de tous, nous n’avons pu observer des bélugas, seulement quelques vagues. Revenus sur terre et enfin arrivés à Tadoussac, nous étions emballés par l’arrivée imminente à notre auberge. Après une vingtaine de minutes, nos pieds se déposaient finalement devant l’entrée de cette dernière. L’aubergiste Valérie nous accueilla avec les bras grands ouverts. Elle nous a montré nos chambres respectives et chacun put s’installer confortablement.

Notre périple se termine donc ici chers lecteurs. Avec quelques maringouins et beaucoup d’épaisseurs de manteaux, notre aventure s’annonce mémorable. On se retrouve demain avec de nouvelles aventures du Défi Environnement.

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